02 – Sur les murs… histoire[s] de graffitis :
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Le Centre des Monuments Nationaux organise une année 2018 au cours de laquelle les graffitis de certains de ses nombreux sites seront mis en valeur. C’est une initiative que l’on doit en particulier à Laure Pressac qui en fut l’initiatrice. Le Château de Vincennes abrite dans ce cadre une exposition passionnante qu’il faut se dépêcher d’aller visiter jusqu’au dimanche 11 novembre. Dans la Chapelle dite des « trois religions » car on pense y reconnaître dans des graffitis des symboles des trois religions monothéistes se trouve un poème à demi effacé. Il est dû à Philippe Sirice Bridel qui le publia en 1787 dans ses Poésies Helvetiennes, en voici la restitution :
Dans la nuit de la tombe un jour nous descendrons, Le tems effacera nos noms De la scène du monde. Mais de l’obscurité profonde Pourquoi serions-nous alarmés, Nous reverrons tous ceux que nous avons aimés.
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Celui qui l’a reprit y a peut-être trouvé un peu de réconfort, s’agit-il de l’homme dont l’auto-portrait orne le chambranle de la porte, ou bien encore d’Armand de Bartillat qui grava sa date d’arrivée dans cette cellule ( 27/7bre 1808) mais partit bien vite sans se soucier d’en indiquer la date (11/04/1809), trop pressé de quitter les lieux ?