Graffitis parisiens liés aux alertes de la Seconde Guerre mondiale : cas de l’abri Lhomond


Gilles THOMAS et Hélène OFFRET

  • Colloque 2023 – intervention N°10

On constate ici l’urgence de ces études, la pérennité de ces traces mémorielles n’étant nullement assurée, même sur le très court terme car ce type de site étant toujours fréquenté à défaut d’être véritablement habité, ces graffitis historiques peuvent être recouverts par d’autres plus récents (au crayon, au marqueur ou gravés), sans parler du risque de travaux affectant les caves pour une transformation des locaux, quand ce n’est pas le bâtiment lui-même qui parfois est remplacé en totalité par une nouvelle structure !

« Si les ouvrages parisiens de la défense passive sont dans l’ensemble bien documentés, grâce notamment au remarquable travail des passionnés du Paris souterrain (1), il n’en est pas de même pour les autres villes françaises. […] Les archéologues n’ont eu que très exceptionnellement l’occasion de mener des investigations sur ces abris parisiens. Ces interventions devraient cependant se faire plus fréquentes, dans la mesure où les services de l’État et des collectivités s’intéressent davantage à ce patrimoine en souffrance (2). »

Gilles THOMAS et Hélène OFFRET

1) Gilles Thomas , Abris souterrains de Paris. Refuges oubliés de la Seconde Guerre mondiale, Parigramme, mars 2017.
2) Vincent Carpentier, Pour une archéologie de la Seconde Guerre mondiale. La Découverte, octobre 2022. Partie I : Le béton et l’acier, grands témoins du conflit – chapitre 5 : Protéger les populations et les cibles civiles : les défenses passives – paragraphe : La défense passive en France : un important patrimoine à redécouvrir (pp.96-97).

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