À la poursuite du chiffre 4
Jean Pierre BOZELLEC
- Colloque 2017 – intervention N°07
Très discret, le « quatre de chiffre » se retrouve partout en Europe et ce depuis la fin du XIVème siècle. Il est d’abord apparu dans les milieux de l’imprimerie pour ensuite s’étendre à tous les types de métiers et dans tous les milieux sociaux y compris chez des ecclésiastiques. Il atteint son apogée aux XVI-XVIIe siècles mais continue à être employé bien après, jusque de nos jours. Son sens reste extrêmement mystérieux. On doit écarter qu’il serait la marque d’une secte ou confrérie particulière car il se retrouve partout.
S’agit-il de la géométrisation d’un étendard ? Du rendu graphique d’un signe de croix ? A t-il un seul sens ou plusieurs, donné secrètement par certains qui l’utilisent et se l’approprient ? Ce mystère fait éminemment partie de son charme et de l’intérêt que les graffitologues ne cessent de lui accorder.
Jean Pierre BOZELLEC
Apy
Bonjour,c’est un sujet interessant mais je signale une erreur à la page 37: le triangle surmontant 3 cercles concentriques n’est pas un 4 sur une borne allemande mais le signal de Botrange, repère géodésique napoléonien sur le point présumé le plus haut de Belgique, prés de la Baraque Michel 🙂
Roos Eliane
on le retrouve souvent sur des sceaux de marchands dit-on. Qu’en pensez-vous ?
E. Roos SFHS
BOZELLEC
Tout à fait ,c’est vraisemblablement à l’origine une « marque » (= logo) de marchand, devenu par la suite les « armes » des personnes sans haute naissance (artisans, bourgeois, éclésiastiques, magistrats etc etc)
Cordialement JP Bozellec